Fraîcheur, modernité, design : N°5 est relancé en Eau Première !

En 2014, N°5 Eau Première est réédité avec un flacon relooké. Une bonne occasion de redécouvrir cette fragrance : nous l’avons testée pour vous.

Mouillette de gauche : Chanel N°5 en version eau de parfum. Le grand classique. Un peu intimidant à porter ou à tester en parfumerie peut-être.

En même temps, on connaît tous quelqu’un qui le porte ou l’a porté. Et puis, on se souvient encore des pubs. Avec Marilyn, Brad Pitt, Nicole Kidman… En fait ce qu’on connaît le moins finalement, c’est la fragrance elle-même.

Mouillette de droite : la version Eau Première. Créée par Jacques Polge en 2008, la senteur interpelle au premier sniff. Les fleurs, les aldéhydes : si on sent la mouillette en premier, on se dit que ça sent N°5. Mais si on compare avec l’eau de parfum, le constat est sans appel : c’est vraiment très différent.

Et ça sent quoi ? L'ylang ylang est dompté au profit d’un bouquet fleuri beaucoup plus éthéré. Les aldéhydes et leur côté ‘savon de luxe’ s’apaisent nettement aussi. Avec ce rééquilibrage, les facettes musquées et vanillées ressortent beaucoup plus. C’est très suave.

Mais est-ce que c’est plus frais ? Incontestablement. Plus moderne ? Assurément… même si paradoxalement ça donne envie de tester enfin sur peau l’eau de parfum (une fragrance qui a bientôt 100 ans et qui se vend toujours autant, honnêtement ça intrigue !).

Donc cette Eau Première : plus fraîche, oui… Mais surprise : la tenue est très bonne. Une semaine après, la mouillette de droite sent toujours. 

A offrir, ou mieux, à s’offrir. Un coup de cœur à découvrir désormais dans le flacon iconique imaginé par Coco Chanel.

Et vous, aimez-vous comparer différentes versions d’une fragrance ? Racontez-nous…